Atelier Cantoisel, Joigny
“Chantier permanent - Le poids des choses”, exposition collective, mai - octobre 2006.www.cantoisel.com
Peinture murale et meuble-objet.
Vitrail par Bruno Rousselot.
photos Patrick Chapuis
Sont intervenus dans la maison :
- John Hilliard, Véronique Joumard
- Bertrand Lavier, Mathieu Mercier
- Soizic Stokvis, Lawrence Weiner
Ces artistes prennent en compte des œuvres in situ de Janos Ber, Christian Bonnefoi, Christophe Cuzin, Bruno Rousselot et Claude Rutault.
- Patrice Ferrasse est intervenu dans la cave
- Arnaud Sabard dans le pavillon sur la terrasse
Depuis largement plus de vingt ans maintenant, on sait à quel point l’atelier Cantoisel est une « maison » : à la fois un espace, en l’occurrence architectural, avec sa localisation et son histoire, et ce que ses occupants en font en invitant des artistes à s’y manifester « comme chez eux ».
L’espace est formulé par les vues sur l’extérieur, les murs, sols et plafonds qui le limitent, les structures qui le configurent et les objets qui l’habitent. Aussi la succession des expositions instaure-t-elle peu à peu un étonnant débat entre la peinture, qui est plutôt présentée sur les murs (mais aussi bien les sols et les plafonds) et qui fait parfois entrer symboliquement dans la maison les vues de l’extérieur, la structure même du lieu et enfin les objets que Jany et Michel Thibault y laissent ou donnent à voir et dont l’objet est parfois, justement, la peinture !
C’est de l’expérience lente et presque amoureuse de ce débat que se construit chaque année la nouvelle exposition : cette année la réaffirmation de l’atelier comme théâtre de mémoire, avec les traces de propositions antérieures, mais aussi le jeu des miroirs du lieu face aux Miroirs de Véronique Joumard, et la suite des facéties de la peinture et de l’objet, dont l’inventivité et l’intelligence semblent sans limites. Juste un exemple : le Mur de chevilles de Mathieu Mercier en Lieu et place du Wall Drawing n°90 de Sol Le Witt : il s’agit bien d’un chantier permanent, où les choses trouvent tout leur poids.
J.-Ph. Vienne
- John Hilliard, Véronique Joumard
- Bertrand Lavier, Mathieu Mercier
- Soizic Stokvis, Lawrence Weiner
Ces artistes prennent en compte des œuvres in situ de Janos Ber, Christian Bonnefoi, Christophe Cuzin, Bruno Rousselot et Claude Rutault.
- Patrice Ferrasse est intervenu dans la cave
- Arnaud Sabard dans le pavillon sur la terrasse
Depuis largement plus de vingt ans maintenant, on sait à quel point l’atelier Cantoisel est une « maison » : à la fois un espace, en l’occurrence architectural, avec sa localisation et son histoire, et ce que ses occupants en font en invitant des artistes à s’y manifester « comme chez eux ».
L’espace est formulé par les vues sur l’extérieur, les murs, sols et plafonds qui le limitent, les structures qui le configurent et les objets qui l’habitent. Aussi la succession des expositions instaure-t-elle peu à peu un étonnant débat entre la peinture, qui est plutôt présentée sur les murs (mais aussi bien les sols et les plafonds) et qui fait parfois entrer symboliquement dans la maison les vues de l’extérieur, la structure même du lieu et enfin les objets que Jany et Michel Thibault y laissent ou donnent à voir et dont l’objet est parfois, justement, la peinture !
C’est de l’expérience lente et presque amoureuse de ce débat que se construit chaque année la nouvelle exposition : cette année la réaffirmation de l’atelier comme théâtre de mémoire, avec les traces de propositions antérieures, mais aussi le jeu des miroirs du lieu face aux Miroirs de Véronique Joumard, et la suite des facéties de la peinture et de l’objet, dont l’inventivité et l’intelligence semblent sans limites. Juste un exemple : le Mur de chevilles de Mathieu Mercier en Lieu et place du Wall Drawing n°90 de Sol Le Witt : il s’agit bien d’un chantier permanent, où les choses trouvent tout leur poids.
J.-Ph. Vienne